Création 2011

S.U.N. (Seon Universel Numérique)

De multiples forces sous-jacentes accompagnent chaque mouvement ; entre équilibre et déséquilibre.

À la recherche d’une grammaire de la respiration contrôlée, pour aboutir à une qualité de mouvement et de tension musculaire, ce projet se fait en collaboration avec des chercheurs, des musiciens et un laboratoire spécialisé dans la captation médicale.

Un projet transversal à la croisée du territoire culturel asiatique ; se frottant aux différences de perception avec notre société occidentale.
Exploration entre le mouvement en surface du corps et l’état intérieur.
Recherche de conversations et équilibres entre le souffe-danse (le corps qui respire), le souffe- sciences (capteurs de mouvements), le souffe-son (les musiciens) et la matière- souffe (double peau et espace scénique, vidéo et arts numériques) pour créer une forme sensible et poétique.

Exploration entre le mouvement en surface du corps et l’état intérieur.
Comment le restituer ?
Comment l’espace aujourd’hui technologique peut s’approprier, proposer ou étendre une grammaire de la respiration ?

En résidence au médialab Kawenga à Montpellier en décembre 2010, un premier temps de de rencontres avec les médias technologiques a permis de conjuguer les perceptions dans une suite de réflexions mêlant images et corps, matières plastiques et matières corporelles, espace visuel et espace corporel pour tenter de poser les supports d’un protocole d’écriture de danse numérique.

Un second temps de résidence à Kawenga en février 2011 a permis de poursuivre les recherches entreprises dans un esprit de collaboration, d’expérimentation et de rencontre ; d’introduire la matière sonore avec les compositeurs coréen de musiques électroniques Jae-Ho Jang, Jin Won Lee et Sang-Won Nam (Tacit Group) et les recherches en neurophysiologie sensorielle du professeur des universités Francis Lestienne.

– réalisation de la matière scénique et des vêtures ou double-peau des danseurs
– perfectionnement des outils de captation et d’interaction afin de s’approprier l’espace et la matière corporelle et substituer à la technique le travail plastique sur l’image
– introduction de la matière sonore : composition en temps réel à partir des informations reçues des divers capteurs.

En mai 2011, une résidence au centre chorégraphique de Montpellier a été l’occasion d’introduire la participation de trois danseurs.
Puis en septembre 2011, c’est à l’Agora, cité internationale de la danse de Montpellier, qu’un nouveau temps de résidence en présence tous les intervenants du projet a permis une mise en forme finale en vue d’une présentation d’un extrait à Enghien les Bains le 22 septembre puis à Séoul en octobre 2011.